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Le SOPK ou Syndrome de Stein-Leventhal

Qu'est-ce que le SOPK ?

 

Selon l'INSERM, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à "un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées."

Au début du cycle menstruel, chaque ovaire contient normalement 5 à 10 petits follicules d’environ 5 millimètres. Seul l’un d’entre eux deviendra un ovocyte fécondable. Dans le SOPK, la maturation des follicule est bloquée par l’excès d’androgènes. Les follicules immatures vont donc s’accumuler, sans follicule dominant. Cela provoque alors un retard ou une absence d'ovulation.

 

En réalité, le SOPK est mal nommé puisqu'il n'y a pas de "kystes" à proprement parler. Il s'agit en réalité de multitudes de follicules (plus que la moyenne) au niveau de l'ovaire, au développement inachevé, engendrant un "aspect polykystique".

1 personne menstruées sur 10 est concernée par le SOPK.

Symptômes et conséquences

Les symptômes sont très variables d'une personne à l'autre : fatigue chronique, cycles longs (+ de 35 jours), infertilité ou baisse de fertilité due à l'absence ou rareté d'ovulation, hirsutisme (pilosité excessive au niveau du menton, du cou, de la poitrine, ...), acné, alopécie (chute importante de cheveux), prise de poids, etc.
 

Sur le long terme, le SOPK augmente le risque de syndrome métabolique : surpoids, dyslipidémie, hypertension artérielle, trouble de la glycémie. Le syndrome métabolique peut conduire à l’insulinorésistance puis au diabète et constitue un risque de maladies cardiovasculaire comme l'infarctus du myocarde ou l'AVC. Il augmente également le risque de cancer de l’endomètre.

Selon l'INSERM, les causes de ces dérèglements sont très probablement multifactorielles : "génétiques, épigénétiques et environnementales. Environ une vingtaine de gènes de prédisposition au syndrome ont été identifiés, mais ils expliqueraient moins de 10% des cas de SOPK. Les antécédents familiaux exposent néanmoins à un surrisque d’environ 30% de développer la maladie. Des facteurs environnementaux tels que les perturbateurs endocriniens sont également soupçonnés de jouer un rôle dans l’apparition de la maladie, sans preuve établie à ce jour."

Diagnostic

À ce jour le diagnostic repose sur l'échographie pelvienne et un bilan sanguin montrant le plus souvent une inversion du rapport FSH/LH, une élévation des androgènes, une tendance au diabète et à l’hyperinsulinémie.

 

Seul·e un·e médecin est habilité·e à poser un diagnostic. 

Vers qui se diriger ?

 

Afin d'établir un diagnostic, vous pouvez vous dirigez vers votre gynécologue ou un·e endocrinologue. Le site MapPatho ressence les médecins sensibilisé au SOPK.

Comme nous l'avons vu précédemment, le SOPK évolue avec le temps, il convient donc d'agir le plus tôt possible sur l'hygiène de vie comme l'alimentation, l'activité physique, la gestion du stress. Pour cela vous pouvez faire appelle à : des sophrologues, hypnothérapeutes, psychologues, naturopathes, diététicien·es, coachs sportifs.

Enfin, des associations peuvent également vous accompagner : SOPK Europe, Asso SOPK.

La naturopathie en soutien

 

L'un des principes de la naturopathie est d'agir au plus près de la cause, à la racine du problème afin de rétablir un mieux-être.

Nous discutons ensemble des changements que vous êtes prêt.e.s à mettre en place, en allant à votre rythme. Écoute et compréhension seront également au cœur de nos échanges.

Le format de consultation est le suivant :

  • Lors de la 1ère consultation d'environ 1h30, nous effectuerons un bilan global et nous établirons un protocole de naturopathie que vous recevrez par mail à l'issue de votre rendez-vous. Ce protocole entièrement personnalisé comportera des conseils en alimentation, micronutrition, plantes et compléments naturels, techniques en gestion du stress.

  • Les consultations de suivi nous permettrons de faire le point au fil des mois de votre évolution et faire des réajustements si nécessaire. Le nombre de séances dépend de chaque personne et problématique.

Mes accompagnements sont à destination de votre bien-être et ne remplacent en aucun cas votre suivi médical.

Seul·e un·e professionnel·le appartenant au corps médical est habilité·e à poser un diagnostic.

Sources & plus d'informations

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